10/15/2009

CHAQUE ARBRE SE RECONNAîT À SON FRUIT

Luc 6 43–45

Aujourd’hui, le passage de l’évangile retenu est passablement percutant. Jésus nous met devant une réalité très simple que nous refusons d’admettre quand il s’agit du salut de notre âme.

Accepter Jésus Christ comme notre sauveur doit nous pousser à changer nos comportements. Luc nous dit que le bon arbre porte de bons fruits et que chaque arbre se reconnaît à son fruit.

Pas facile à entendre, sachant que chacun d’entre nous produit de mauvais fruits a temps et a contre temps. Toutefois, il est nécessaire de comprendre que sans ces bons fruits, nous ne sommes bons qu’à jeter au feu.

Plusieurs représentants de notre église ont cette tendance à diffuser que tout homme, quelque soit sa situation intérieure, quelque soit l’état de son repentir, quelque soit l’étendue de son détournement, sera sauvé.

Peu importe l’état de l’âme, même si elle ne possède pas la vie en elle, elle sera quand même avec Dieu.

Hé bien, ce n’est pas du tout ce que la bible enseigne. La bible enseigne que celui ou celle qui refuse Dieu et se détourne volontairement de lui, sera a jamais privé de sa présence après la mort et ce n’est pas du tout l’enseignement de notre église non plus.

CITATION DU CATÉCHISME DU L’ÉGLISE CATHOLIQUE

IV. L’enfer

1033 Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre prochain ou contre nous-mêmes : " Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui " (1 Jn 3, 15). Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères (cf. Mt 25, 31-46). Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot " enfer ".

1034 Jésus parle souvent de la " géhenne " du " feu qui ne s’éteint pas " (cf. Mt 5, 22. 29 ; 13, 42. 50 ; Mc 9, 43-48), réservé à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie de croire et de se convertir, et où peuvent être perdus à la fois l’âme et le corps (cf. Mt 10, 28). Jésus annonce en termes graves qu’il " enverra ses anges, qui ramasseront tous les fauteurs d’iniquité (...), et les jetteront dans la fournaise ardente " (Mt 13, 41-42), et qu’il prononcera la condamnation : " Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel ! " (Mt 25, 41).

1035 L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel " (cf. DS 76 ; 409 ; 411 ; 801 ; 858 ; 1002 ; 1351 ; 1575 ; SPF 12). La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire.

1036 Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église au sujet de l’enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion : " Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent " (Mt 7, 13-14) :

Ignorants du jour et de l’heure, il faut que, suivant l’avertissement du Seigneur, nous restions constamment vigilants pour mériter, quand s’achèvera le cours unique de notre vie terrestre, d’être admis avec lui aux noces et comptés parmi les bénis de Dieu, au lieu d’être, comme de mauvais et paresseux serviteurs, écartés par l’ordre de Dieu vers le feu éternel, vers ces ténèbres du dehors où seront les pleurs et les grincements de dents (LG 48).

1037 Dieu ne prédestine personne à aller en enfer (cf. DS 397 ; 1567) ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel), et y persister jusqu’à la fin. Dans la liturgie eucharistique et dans les prières quotidiennes de ses fidèles, l’Église implore la miséricorde de Dieu, qui veut " que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir " (2 P 3, 9) :

FIN DE LA CITATION

… Je me plais souvent a répéter que je ne suis pas théologien et je réalise que si j’aime tant le dire c’est que je crois qu’il n’est nul besoin de l’être pour que le message de Dieu soit compréhensible pour notre esprit. Il suffit d’un peu de gros bon sens, d’une pincée d’honnêteté, de quelques gouttes de repentir et d’un germe d’humilité pour que l’évangile s’ouvre a nous.

Ne vous détrompez pas, si un seul de ces ingrédients est absent, la compréhension en sera obscurci.

J’aimerais m’arrêter sur la fin de cet évangile. Luc dis : La bouche parle de l’abondance du cœur.

Questionnons-nous sur notre cœur! Comment est notre cœur, de quelle matière est-il fait? Est-ce que nous l’emplissons de haine, d’envie, de jalousie, de peur, de mépris, etc… Ou bien est-il plein de sagesse, d’intelligence, de connaissance, de conseil, d’adoration, de louange et d’affection? Est-ce que notre cœur est rempli de nous ou s’il est rempli des dons de Dieu?

Quelle abondance de bons fruits portons-nous en nous-mêmes? Quelle abondance de mauvais fruits avons-nous laissé au passage?

Toutes ces questions sont importantes parce que nous devrons un jour comparaitre devant le tribunal de Dieu… (Ca aussi c’est enseigné par l’église)

CITATION DU CATÉCHISME DU L’ÉGLISE CATHOLIQUE

V. Le Jugement dernier

1038 La résurrection de tous les morts, " des justes et des pécheurs " (Ac 24, 15), précédera le Jugement dernier. Ce sera " l’heure où ceux qui gisent dans la tombe en sortiront à l’appel de la voix du Fils de l’Homme ; ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal pour la damnation " (Jn 5, 28-29). Alors le Christ " viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges (...). Devant lui seront rassemblés toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche (...). Et ils s’en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à la vie éternelle " (Mt 25, 31. 32. 46).

1039 C’est face au Christ qui est la Vérité que sera définitivement mise à nu la vérité sur la relation de chaque homme à Dieu (cf. Jn 12, 49). Le jugement dernier révélera jusque dans ses ultimes conséquences ce que chacun aura fait de bien ou omis de faire durant sa vie terrestre :

Tout le mal que font les méchants est enregistré – et ils ne le savent pas. Le Jour où " Dieu ne se taira pas " (Ps 50, 3) (...) Il se tournera vers les mauvais : " J’avais, leur dira-t-il, placé sur terre mes petits pauvres, pour vous. Moi, leur chef, je trônais dans le ciel à la droite de mon Père – mais sur la terre mes membres avaient faim. Si vous aviez donné à mes membres, ce que vous auriez donné serait parvenu jusqu’à la tête. Quand j’ai placé mes petits pauvres sur la terre, je les ai institués vos commissionnaires pour porter vos bonnes œuvres dans mon trésor : vous n’avez rien déposé dans leurs mains, c’est pourquoi vous ne possédez rien auprès de moi " (S. Augustin, serm. 18, 4, 4 : PL 38, 130-131).

1040 Le jugement dernier interviendra lors du retour glorieux du Christ. Le Père seul en connaît l’heure et le jour, Lui seul décide de son avènement. Par son Fils Jésus-Christ Il prononcera alors sa parole définitive sur toute l’histoire. Nous connaîtrons le sens ultime de toute l’œuvre de la création et de toute l’économie du salut, et nous comprendrons les chemins admirables par lesquels Sa Providence aura conduit toute chose vers sa fin ultime. Le jugement dernier révélera que la justice de Dieu triomphe de toutes les injustices commises par ses créatures et que son amour est plus fort que la mort (cf. Ct 8, 6).

1041 Le message du Jugement dernier appelle à la conversion pendant que Dieu donne encore aux hommes " le temps favorable, le temps du salut " (2 Co 6, 2). Il inspire la sainte crainte de Dieu. Il engage pour la justice du Royaume de Dieu. Il annonce la " bienheureuse espérance " (Tt 2, 13) du retour du Seigneur qui " viendra pour être glorifié dans ses saints et admiré en tous ceux qui auront cru " (2 Th 1, 10).

FIN DE LA CITATION

Enfin, moi j’y vois l’urgence de ma propre conversion, l’urgence de changer mes comportements pour qu’ils reflètent cette conversion, l’urgence de partager ce que je sais pour que vous puissiez vous aussi marcher avec moi sur les chemins de Dieu et enfin, l’urgence de porter de bons fruits afin d’inciter ceux qui ne connaissent pas encore Jésus à vouloir le découvrir.

Jean-Christian