2/15/2010

PROXIMITÉ DE DIEU

Ce matin, en lisant une homélie de Maurice Zundel pour la fête des morts, je suis tombé sur un passage ou il parle de François.

Je cite:

Il n'est que de regarder la mort de Saint-François d'assise pour se rendre compte qu'un lui, tout est vivant. Il n'y a pas une fibre de son être qui ne soit déjà éternisée, il n'y a pas en lui le moindre trouble ni la moindre frayeur, mais l'allégresse, au contraire, du cantique du soleil qu'il demande a entendre chanter. Tout son être aspire a cette vision de celui qu'il n'a jamais cessé de porter en lui dans ce ciel intérieur de lui-même qui est l'habitation de la sainte trinité. Il sait bien, lui, que la mort n'est pas une fin, mais un commencement, mais une plénitude. C’est pourquoi, il n’a ni dans sa chair, ni dans son esprit la moindre appréhension ni le moindre recul. Et lorsqu’enfin, ce fil ténu qui le rattachait encore au monde physique, dans un suprême élan d’amour se rompt : Tout le monde sait qu’il est vivant, qu’il n’est pas allé vers un ailleurs inaccessible, là-bas, mais qu’il est ici, maintenant, au dedans de nous, dans ce ciel intérieur, ou nous communions avec la trinité-vie. Et c’est vrai pour tout les hommes, c’est vrai pour chacun de nous.

Fin de la citation.

C’est vraiment beau… Quelle sagesse… Quelle grandeur d’âme… Quel rapprochement…

Mon âme peut presque toucher au mystère de la proximité de Dieu.

Jean-Christian