Ce matin, arrêtons-nous sur un sujet capital pour la vie du Chrétien. Nous nous disons frères et sœurs, attachés les uns aux autres par le lien qui nous unis tous, Jésus Christ.
Que signifie être frères et sœurs dans la Foi? Le catéchisme nous dit : (654) Il y a un double aspect dans le mystère Pascal : par sa mort il nous libère du péché, par sa Résurrection il nous ouvre l’accès à une nouvelle vie. Celle-ci est d’abord la justification qui nous remet dans la grâce de Dieu (cf. Rm 4, 25) " afin que, comme le Christ est ressuscité des morts, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle " (Rm 6, 4). Elle consiste en la victoire sur la mort du péché et dans la nouvelle participation à la grâce (cf. Ep 2, 4-5 ; 1 P 1, 3). Elle accomplit l’adoption filiale car les hommes deviennent frères du Christ, comme Jésus lui-même appelle ses disciples après sa Résurrection : " Allez annoncer à mes frères " (Mt 28, 10 ; Jn 20, 17). Frères non par nature, mais par don de la grâce, parce que cette filiation adoptive procure une participation réelle à la vie du Fils unique, qui s’est pleinement révélée dans sa Résurrection.
Les frères et sœurs sont donc ceux et celles qui vivent une vie nouvelle grâce au christ ressuscité. Il y’a la une très importante réflexion a initier en notre esprit.
Suis-je le porteur de la vie nouvelle qui m’est offerte par Dieu et si oui, comment cela se reflète-t-il dans mes comportements a l’égard de l’autre.
Dans mon dernier texte, je vous parlais de la Joie de Dieu. J’aurais pu tout aussi bien parler de la Joie qui m’habite grâce a la présence de Dieu dans mon existence mais il était plus simple de dire Joie de Dieu parce que j’ai cette certitude que ma joie, quand elle est motivée par le bien, est une joie pour Dieu.
Alors, quels sont les relations qui doivent être entretenu entre une multitude de frères et de sœurs qui ne peuvent évidemment pas manger tous ensemble le dimanche matin?
Cette relation ne doit pas être axé sur l’un ou l’autre des frères et sœurs parce qu’elle finirait par donner lieu a du favoritisme, a la création de clans, a des schismes et a une corruption de la saine morale enseignée par le Christ lui-même. Alors il est important de comprendre que cette relation doit être dirigée vers le Christ lui-même qui nous a donné une multitude de frères.
Est-ce a dire que nous devons limiter les contacts entre nous? Bien sur que non mais ces contacts doivent toujours avoir lieu dans un esprit fraternel de communion ecclésiale et être initiés pour nous permettre d’aller de l’avant. Pour que tout le monde comprenne bien, nos relations fraternelles ne doivent pas dépasser le cadre des rencontres dominicales, des réunions organisées au sein de nos mouvements respectifs, des activités diocésaines et des rencontres de fraternités.
Il est important aussi de mentionner que le fait de vouloir favoriser certaines relations peut nous amener a nous détourner du but réel de la Fraternité en Jésus Christ qui est de nous diriger vers ceux qui ne sont pas encore nos frères et sœurs dans la Foi.
La vigne qui porte des fruits est celle qui est tournée vers ceux qui ne sont pas encore entré en communion avec la fraternité crée en Jésus Christ.
Pour ce qui est des relations d’amitié plus intimes, je suggère, comme le faisait notre frère François, dans ses deux règles (Règle 1 article 12, règle 2 article 11) de ne pas meme initier de relations avec des gens de l’autre sexe afin de préserver la pureté de nos relations avec notre conjoint et de ne pas risquer de devenir source de scandale pour nos frères et sœurs dans la Foi.
Comme le Disait notre Seigneur par la bouche de Mathieu (Mt-5,28) le péché, avant d’être action concrète, est façonné dans le cœur de ceux qui ont des fréquentations coupables et Saint-François nous conjure de ne pas meme tenter le Diable en ayant de telles fréquentations.
Est-ce a dire que pour un homme, il est interdit de fréquenter des femmes autres que sa femme? Oui! Et il en vas de meme pour la femme qui doit respect à son mari.
Quand Dieu nous dévoile une vérité a suivre, suivons-la sans perdre un instant. Celui qui n’avance pas recule.
Voilà! J’espère que ce texte vous permettra de mieux comprendre le sens de la fraternité.
Jean-Christian
