8/28/2009

LES MYSTIQUES

Qui sont les Mystiques? A vrai dire, ils sont des gens spéciaux dont Dieu se sert pour que le message de l’évangile prenne de la force dans notre monde déchu. Ils sont mis a pars pour le service de Dieu et en quelque sorte, exclus de notre monde des le départ.

Hier, j’ai commencé à lire Certaines lettres que Padre Pio a écrit à son directeur spirituel pendant sa vie. Avant de continuer, voici un petit résumé de sa vie.

Lu sur Wikipedia :

Né de Orazio Forgione, agriculteur, et de Giuseppa Da Nunzio, il est baptisé le lendemain à l'église Santa Maria degli Angeli (Sainte-Marie-des-Anges) de Pietrelcina, où il mène une jeunesse pieuse, durant laquelle il aurait eu des visions mystiques ; dès cinq ans, Jésus-Christ lui serait ainsi apparu1. À quinze ans, il connaît ses premières extases spirituelles1. Il rejoint l'Ordre des frères mineurs capucins le 22 janvier 1903 à Morcone. En raison de sa santé fragile, il retourne dans sa famille, puis est envoyé dans diverscouvents.

Il est ordonné prêtre à la cathédrale de Bénévent le 10 août 1910 et nommé à Santa Maria degli Angeli de Pietrelcina. Dés 1911, il signale à son confesseur, l'apparition depuis un an, de signes rouges et de douleurs vives aux mains et aux pieds.2

Il est à partir du 4 septembre 1916 au couvent de San Giovanni Rotondo. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans le corps médical italien (19171918). C'est pendant la guerre que se situe un événement raconté par le bénéficiaire lui-même. Le 24 octobre 1917, une attaque surprise des Autrichiens et des Allemands ayant percé les lignes italiennes et causé le désastre de Caporetto (Kobarid), le général Luigi Cadorna, commandant en chef et soldat valeureux, fut limogé. Retiré au palais de Zara, à Trévise, très marqué par sa défaite, il décida d'en finir et, s'apprêtait à tirer le coup de revolver fatal, lorsqu'il vit soudain entrer dans son bureau un moine capucin qui le convainquit de ne pas attenter à sa vie. Une fois le religieux reparti aussi soudainement qu'il était apparu, Cadorna tança les gardes en faction, leur reprochant d'avoir laissé passer sans l'annoncer un moine inconnu de tous. Les soldats jurèrent leurs grands dieux qu'ils n'avaient vu personne entrer ou sortir ! Plusieurs années plus tard, le général voyant une photo de padre Pio dans un journal, reconnut le capucin qui lui avait sauvé la vie par des paroles de réconfort, un soir de novembre 1917.

Le 5 août 1918 puis le 20 septembre 1918, il manifeste des symptômes qui seront appelés transverbération (transpercement du cœur par un dard spirituel avec saignement réel) etstigmates (plaies du Christ sanguinolentes aux mains, aux pieds et au thorax), qu'il cherche à cacher avec des mitaines3. D'après le témoignage du Padre Pio :

« Je vis devant moi un personnage mystérieux dont les mains, les pieds, la poitrine, ruisselaient de sang. Je sentis mon coeur blessé par un dard de feu... Ce personnage disparut à ma vue et je m'aperçus que mes mains, mes pieds, ma poitrine étaient percés et ruisselaient de sang ! »3

Dès 1919, le Saint-Office s'occupe de son cas et fait examiner les stigmates par des médecins.

De 1924 à 1928, trois visiteurs apostoliques viendront enquêter auprès de lui. Des médecins et des psychiatres l'examinent, craignant des manifestations hystériques. Il est pourtant déclaré sain et sincère.3

Il est dès lors très critiqué, non du fait de son état, mais à cause des débordements des fidèles 4; il est aussi remis en cause par sa hiérarchie qui voit dans sa popularité une menace et une dérive, et l'oblige le 23 mai 1931 à cesser toutes activités publiques, en célébrant la messe dans la chapelle intérieure du couvent puis dans sa cellule1. Des témoignages.5persistent cependant concernant des phénomènes surnaturels, notamment sur des fragrances insolites projetées à distance, en plus de l'odeur de sainteté qui l'accompagnait habituellement :

« ...il est fréquemment arrivé que des personnes... aient senti ce mystérieux parfum, à des distances énormes du couvent où se trouvait Padre Pio... »5

Durant toute sa vie, il aurait subi presque quotidiennement les attaques physiques et morales de « Satan » dont les « cosaques »6, comme il les nommait, seraient venu nuitamment le frapper, faisant tant de bruit dans le monastère que certains moines, terrifiés, auraient demandé leur mutation.

Dès cette époque, le Padre Pio est considéré par la ferveur populaire comme un grand saint thaumaturge78 du XXe siècle, ayant accompli une multitude de miracles de guérison instantanée en présence de nombreux témoins.3 On lui prête également le don de bilocation (apparition simultanée en deux endroits)3 , en plus de phénomènes particuliers telle l'hyperthermie (température très élevée du corps, au delà de 48°)9 ou l'inédie (abstention prolongée de nourriture ou de boisson au delà de deux mois)10 ou la connaissance de langues qui lui étaient étrangères11. La lévitation, bien que relayée par la rumeur, ne reçoit que le seul témoignage du Padre lui-même.12.

Le 14 juillet 1933 le Saint-Office l'autorise à nouveau à célébrer des messes et à entendre des confessions.

Le 9 janvier 1940, il ébauche les plans pour une Casa Sollievo della Sofferenza « Maison pour soulager la souffrance ». Le dispensaire ouvre en 1954, mais l'inauguration officielle n'a lieu que le 5 mai 1956. À la même époque, le Padre Pio fonde des Groupes de prière afin de guérir et soulager les âmes.

Dès 1947, des mesures sont à nouveau prises à San Giovanni Rotondo suite à la visite du père général de l'ordre des Capucins, qui constate un certain désordre liturgique à cause de la piété excessive de certains fidèles.

À partir des années 1950 un immense scandale financier secoue le monde catholique italien. Des fonds ont été détournés pour des profits personnels et d'autres ont été placés à perte dans les magouilles du banquier Giuffré 13: les Capucins, comme beaucoup d'autres, sont en faillite. Padre Pio n'est pas mis en cause dans cette affaire et il est ainsi relevé de ses vœux de pauvreté afin d'avoir toute liberté de gérer les fonds de ses fidèles pour la Casa Sollievo della Sofferenza. Il devait alors subir maintes brimades et persécutions de ses pairs qui tentaient de s'approprier son "trésor".

Le 30 juillet 1960 un nouveau visiteur apostolique vient examiner les troubles et constate une dévotion excessive amenant un commerce d'objets touchant Padre Pio, tels que des morceaux de tissus prétendument imbibés du sang des stigmates7. Suite à cette visite, le Saint-Office entreprend de limiter les apparitions publiques du Padre Pio qui a acquis une renommée en tant qu'ouvrier de miracles, œuvrant jusqu'à 19 heures par jour au sein de son église. En novembre 1961, le Supérieur de l'Ordre demande à Padre Pio de restituer les fonds des fidèles afin de renflouer les caisses - ce qu'il fit.

Ce n'est qu'à la demande expresse du pape Paul VI, qu'il est à nouveau pleinement autorisé à effectuer son office sans restriction, à partir du 30 janvier 1964.

Le 7 juillet 1968, le Padre Pio est victime d'une attaque. Le 22 septembre 1968, il célèbre la messe solennelle du cinquantenaire de ses stigmates qu'il exprime ainsi :

« Cinquante ans de vie religieuse, cinquante ans cloué à la croix, cinquante ans de feu dévorant pour toi, Seigneur, pour les êtres que tu as rachetés. »1 .

Le soir même il reçoit l'extrême onction et s'éteint quelques heures plus tard, tôt le matin du 23 septembre 1968.

Selon Yves Chiron, « Lors des funérailles, alors que son cadavre reposait déjà dans la crypte, la foule de fervents réunis au dehors chanta des cantiques particulièrement aimés du Padre Pio. Soudain, on entendit des exclamations de joie : le Padre Pio apparaissait, souriant, le visage tourné vers la gauche, sur la vitre de ce qui avait été sa cellule ! On voyait nettement sa bure, jusqu’au ventre, et la cordelière, tels que je les avais vus. Aux cris de « Miraculo ! » de la foule, le père gardien du couvent dépêcha un moine sur les lieux. Et ce dernier revint avec l’information incroyable : le Padre apparaissait sur la vitre. Alors, pour donner une bonne leçon de réalisme à tous ceux qu’il pouvait considérer comme des exaltés, des fanatiques, il donna l’ordre d’ouvrir la fenêtre de la cellule du Padre et de tendre un drap blanc. Eh bien ! après un « Ah » de déception de la foule, retentirent soudain des « Oh ! Oh ! » joyeux et amusés : la « photo vivante » du Padre apparaissait à la fois sur toutes les vitres de cette façade du couvent de Sainte-Marie-des-Grâces. »14

Vingt millions de personnes ont assisté à ses messes, et cinq millions s'y sont confessés.15 On lui prête des guérisons miraculeuses de paralysies, tuberculoses, fractures, broncho-pneumonies, méningites, cécités et cancers, dont il attribue toujours humblement l'action à Jésus ou Marie12 Par ailleurs, de nombreuses personnes déclarent s'être converties à la suite d'une rencontre avec lui3.

Est-il quelque chose a ajouter pour décrire cet homme! Un Mystique voilà!

Je trouve difficile de me reconnaître en lui, on dirait qu’il est inaccessible, trop parfait, trop remplis de la présence divine et inatteignable par surcroit. Cette nuit, je lisais certaines de ses lettres et j’en comprenais, si toutefois je peux en comprendre quelque chose, qu’il voulait se laisser habiter par Dieu, ne vivre que de Dieu et que pour Dieu. Moi aussi je veux me laisser habiter par Dieu mais je ne vie pas ces moments de présence divine avec autant d’intensité que Padre Pio.

Les mystiques sont, pour moi, comme des superman de Dieu! Ils sont un idéal à atteindre mais une impossibilité pour le commun des mortels.

Je vous laisse avec cette réflexion : Meme si je n’ai pas de visions béatifiques, j’ai choisi d’aimer Dieu parce que ma logique m’oblige à discerner que tout bien provient de lui et que sans lui, rien ne mérite d’être vécu. J’aime Dieu tout simplement et je veux le crier du fond de mon âme. Mon âme a soif de Dieu et mon cœur ne cessera pas d’attendre avec patience le moment de la révélation.

Jean-Christian